sévice

sévice [sevis] n. m.

ÉTYM. XIV^e; cevige, fin XIII^e; du lat. sævitia « violence », de sævire. → Sévir.

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1 (Au plur.). Dr. « Mauvais traitements corporels, voies de fait, considérés par le Code civil comme une cause de divorce (art. 231) et comme une cause de révocation des donations pour ingratitude (art. 955, §2) » (Capitant). — Cour. Mauvais traitements corporels exercés sur qqn qu'on a sous son autorité, sous sa garde. ⇒ Brutalité. || Excès (cit. 19), sévices ou injures, causes de divorce. ⇒ Coup, violence. || Exercer des sévices sur qqn. ⇒ Brutaliser, martyriser. || Sévices sexuels.

1 (…) des sévices graves, des mauvais traitements ne lui auraient pas été plus sensibles.

Zola, la Terre, IV, I.

2 Fig., littér. (Au sing. comme au pluriel).

2 L'insomnie est un sévice de la nuit sur l'homme.

Hugo, l'Homme qui rit, II, IV, I.

Encyclopédie Universelle. 2012.